C’est un petit bijou littéraire que j’ai refermé hier soir, tard dans la nuit. Et si vous ne deviez lire qu’un seul roman en 2006, ce serait celui-là.

Le narrateur, atteint d’un cancer, fait un malaise et une chute sur une table de livres d’occasion au marché Georges-Brassens qui l’épingle irréversiblement dans la zone de non-retour et nous le retrouvons bientôt coincé dans son cercueil.

Nous respirons avec lui -sans échappée possible- l’ultime sursis d’une heure dérobée à la faucheuse.

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