Le blog de Franca

Franca Maï la singuière | Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

jeudi 19 août 2010

ANDY VEROL & FRANCA MAÏ enfin réunis !

Enfin réunis, les deux enfants terribles de la littérature contemporaine, Andy Vérol et Franca Maï ont dédicacé en chair et en os leurs romans au château de Beaumesnil à l’occasion du quatrième Festival littéraire, le 14 Août 2010.

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jeudi 25 février 2010

Franca Maï l’invitée du Café des Arts à Verneuil sur Avre pour une présentation insolite de son oeuvre

Crédit Photo: C. PETER (Juillet 2009)

Franca Maï l’invitée du Café des Arts à Verneuil sur Avre pour une présentation insolite de son oeuvre Le prochain café des arts de Verneuil-sur-Avre, qui se tiendra le vendredi 26 février à 19 heures, vous invite à rencontrer la romancière Franca Maï.

Avec ses mots qui cognent et son rythme endiablé, Franca Maï décortique les fêlures de nos contemporains au scalpel. Mais l’infinie tendresse qu’elle porte au genre humain l’entraîne dans des zones d’ombre où l’apprentissage de la tolérance met en danger tout préjugé.

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mardi 16 juin 2009

Franca Maï au salon de L'Eté du Livre 2009 à Metz

Crédit Photo: Didier Delaine (2009)

Sous l’immense chapiteau dressé au pied de la cathédrale, Franca Maï dédicaçait ses romans au stand GERONIMO tenu par le libraire Jacques Fourès - l’âme élégante, cultivée et rebelle de la transmission littéraire- entouré de son équipe chaleureuse de passionnés.

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mardi 26 mai 2009

Fleurs vénéneuses extrait du roman CRESCENDO de Franca Maï

Crédit Photo: Didier Delaine (2009)

Elles sont comme cela. Elles ont des fleurs dans la bouche qui s’ouvrent et se referment au gré d’un rien. Les lèvres humides se détachent parcimonieusement suivant le rire éclatant du vent, laissant entrevoir leurs petites dents nacrées, happeuses d’écorchures. Leurs pensées délabrées les épinglent en douceur dans un sommeil léger ou profond, tout dépend de la vitesse du train. Les distances sont longues quelquefois. Et souvent, elles s’offrent à mon regard. C’est pour cette raison que j’aime tant voyager...

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dimanche 12 avril 2009

Franca Maï dédicaçait à L'Esperluète à Chartres le samedi 11 avril 2009

Photo: BASEM SHALABI (2009)

Sulfureuse, peut-être cruelle, Franca Maï écrit "au scalpel", mais avec humanité. Seulement, cette humanité elle va la chercher, l’extraire du pire. Rien de naïf dans cette écriture-là. Lisez et acceptez d’être dérangés... La lettre de l’esperluète du 05 Avril 2009

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mardi 3 février 2009

Crescendo de Franca Maï sur la République du Centre

Franca Maï Crédit Photo Didier Delaine

Choisir sa mort signifie que l'on se donne la possibilité de la regarder en face en lui faisant un bras d'honneur. L'euthanasie est un chemin très personnel. Il n'est pas invraisemblable que légiférer une loi sur l'euthanasie, dans ce monde actuel basé sur le tout économique ouvre une porte unique au règne des bien-portants et soit sujet à des abus non choisis par des malades. De plus, donner un tel pouvoir à un Etat peut demain se retourner contre les plus faibles. L'idéal serait de pouvoir mourir quand on le désire avec des choix plus conviviaux et imaginatifs qu'une chambre d'hôpital et une seringue.

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lundi 19 janvier 2009

CRESCENDO une interview de Franca Maï sur sistoeurs.net

Dans Crescendo, mon dernier roman, Malou donne sa démission, non pas par héroïsme, mais par une conscience aiguë de ce qu’elle ne veut pas ou ne veut plus vivre. Elle sait que ses rêves secrets peuvent se réaliser. Elle prend sa destinée en main, en optant pour le courage de contourner la route tracée. Défricher.

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mardi 11 mars 2008

Echo REPUBLICAIN 07 mars 2008 à propos de L'Amour Carnassier et de Franca Maï

Franca Maï Franca Maï photographiée par Didier Delaine (2008) Agence Koboy

Franca Maï écrit comme elle respire. Ses courts chapitres sont des battements de cœur qui parfois s'emballent, puis se calment, mais pas trop souvent. Car les romans de cette écrivain résidant à Saint-Lubin-des-Joncherets ne laissent pas de place à la mièvrerie. Ils sont tout sauf anodins. L'Amour carnassier, son dernier opus, laisse le lecteur haletant, interrogatif parfois face au changement de narrateur, effrayé souvent par la violence des faits et des mots, admiratif toujours devant cette peinture réaliste de la société...

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mercredi 27 septembre 2006

Berceaumniaque un court-métrage interprété par Franca Maï

Tu pleures mon bébé N’aies pas peur Je suis près de toi maintenant Dodo fais de beaux rêves C’est juste un cauchemar mon amour Un petit accident Dors mon petit, mon tout petit bébé Je vais te raconter l’histoire du voyageur Il cherchait dans ma ville un lit pour se reposer, mon bébé Tu m’écoutes ? C’est l’histoire du voyageur.

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mercredi 13 septembre 2006

Thomas Regnier

Il existe des êtres humains sur cette terre que l’on aurait aimé rencontrer pour parler un peu, échanger des idées et des rires, dérober des instantanés de vie. Parce que dans son for intérieur, on pressentait que même si les chemins parcourus se dévoilaient différents, la sensibilité était commune, à fleur de peau...

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jeudi 1 juin 2006

La fête des mères poème et dessins d'Arena pour sa maman

  • LA FETE DES MERES*

/poème d'Arena/

Fête des Mères C'est la fête des femmes au foyer Que Pétain a instaurée Il voulait ainsi cadrer Le rôle de la femme, qui n'avait Selon lui, aucune autre chose a faire Que la bouffe, la ménagère Ou faire têter les nouveaux-nés...

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mardi 4 avril 2006

Momo qui kills Tendresse du meurtre une critique littéraire de Tang Loaëc

...Franca Maï le raconte dans sa complexité humaine, avec ses élans - même dévoyés – vers l’amour. Elle écrit la schizophrénie du pervers, enfermé dans une vision de lui-même qui est sa part d’idéal, celle par laquelle il se justifie de ses actes, en décrochage croissant avec la réalité de ceux-ci.

Adoptant la voix du tueur, elle nous promène d’une vision à l’autre, jusque dans l’écho rapporté des meurtres dans les médias. Nous entendons alors Momo qui vitupère et nous sommes presque tentés de le suivre dans son rejet ricanant du traitement journalistique, de la version déformé des faits pour mieux faire vendre, jusqu’à ce qu’arrive le déni par le maniaque de leur narration factuelle : crâne défoncé, corps mutilé, peau calcinée, seins coupés. Soudain, la crédibilité du propos s’inverse. Le lecteur réalise que si une interprétation tendancieuse était possible, la pure invention de cela ne l’est pas : nous nous trouvons en face d’une réalité que le monologue a oblitéré en même temps que le narrateur l’a effacé de sa mémoire...

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lundi 27 mars 2006

Franca Maï: L'écriture est un rituel jubilatoire une interview de Marc Alpozzo pour la presse littéraire N°2

-Marc Alpozzo : Comment êtes-vous entrée en littérature ?

-Franca Maï : Fin de l’année 2000, j’ai opéré un virage radical dans ma vie de femme. Dans ce chemin à défricher et purement initiatique, un beau jour, j’ai écrit une lettre d’amour à un homme sous forme de « conte cruel et métaphorique ». C’était la nouvelle : « avec ma permission » diffusée depuis en free littérature sur la toile. Il ne l’a pas comprise. Etonnée et abasourdie par ce rejet violent, j’ai pris mon téléphone, j’ai composé le 222 et j’ai demandé au hasard, l’adresse de dix éditeurs. J’en ai choisi cinq. Leurs sonorités me plaisaient. J’ai envoyé la nouvelle par voie postale. Au bout de quinze jours, une jeune femme, emballée, m’appelait en me demandant si j’écrivais un roman. J’avais dans mon tiroir, une trentaine de pages de Momo qui kills qui dormait, pondue dans mon ancienne vie lorsque j’étais encore productrice de films alternatifs et poétiques et que je me cassais les dents, en toute innocence, avec la mère maquerelle « Télévision ». Cet appel téléphonique a été le talisman et comme elle se reconnaîtra, je la remercie ici.

Une semaine plus tard, je recevais une lettre du Cherche-Midi qui me parlait de cette nouvelle particulière en me demandant également si j’écrivais un roman. J’ai donc plongé avec frénésie dans ce qui était pour moi, un encouragement et un signe du destin.

Pendant que j’achevais Momo qui kills, en parallèle, j’imaginais d’autres nouvelles que j’envoyais aux deux éditeurs respectifs. Ca me reposait la tête et me faisait prendre un peu de distance avec le personnage principal Momo qui était parfois, très obsédant. Et puis... J’ai rencontré mes interlocuteurs en chair et en os et j’ai senti que mon nid était au Cherche-Midi, en la personne de Pierre Drachline, écrivain, critique et directeur littéraire.

La qualité d’écoute et le respect du travail de l’écriture sont exceptionnels chez cet homme d’une autre époque. Son intégrité également. J’ai conscience de vivre un moment mythique et rare.

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mercredi 14 décembre 2005

Une si douce impatience de Pierre Drachline

C’est un petit bijou littéraire que j’ai refermé hier soir, tard dans la nuit. Et si vous ne deviez lire qu’un seul roman en 2006, ce serait celui-là.

Le narrateur, atteint d’un cancer, fait un malaise et une chute sur une table de livres d’occasion au marché Georges-Brassens qui l’épingle irréversiblement dans la zone de non-retour et nous le retrouvons bientôt coincé dans son cercueil.

Nous respirons avec lui -sans échappée possible- l’ultime sursis d’une heure dérobée à la faucheuse.

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jeudi 1 septembre 2005

Jean-Pôl & la môme caoutchouc

...Au-delà du décor tragique et oublié de la guerre d’indochine, Franca Maï libère ses personnages de leur baîllon et les situe dans l’éternel huis clos où s’enferme l’humanité aux abois, promise à toutes les lâchetés et, parfois, à toutes les rédemptions. Une petite centaine de pages terribles et étrangement poétiques qui, après lecture, laissent le goût amer des hontes ordinaires...

Gilles Heuré Télérama (2003)

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